World Baseball Classic Qualifier 2013

Thomas Langloys, lanceur gaucher des Barracudas et amateur de softball mixte avec les Rabbits, était sélectionné pour la World Baseball Classic Qualifier. Il nous fait part de son vécu lors de ce séjour qui a eu lieu mi-septembre à Jupiter, en Floride (USA).

« J’ai profité de chaque instant où j’étais sur le monticule, la balle dans les mains, pour lancer dans cette compétition internationale. C’est inexplicable, il faut le vivre… Vous dire que j’ai adoré ne vous fera jamais réaliser la sensation que ça fait….dans le même instant, on prend conscience de la responsabilité qui nous incombe et en même temps, on savoure ce plaisir d’être là et de jouer dans ces conditions.

Le magnifique terrain de la World Baseball Classic Qualifier 2013 à Jupiter en Floride (USA)

 

J’ai été très impressionné par le niveau de jeu lors la finale Espagne/Israël, match âprement disputé. Les deux équipes se rendant coup pour coup et maîtrisant toutes les phases du jeu. Quel régal de voir ce sport pratiqué sous nos yeux dans un stade irréprochable en présence de deux formations aussi polyvalentes : des frappeurs à la fois puissants, réguliers et certains en plus de ça rapides sur bases ; concernant les bull-pen, particulièrement fournis, il y avait un niveau homogène des lanceurs encore une fois puissants, précis et sachant maîtriser la pression liée à l’enjeu ; quant à la phase défensive, elle était d’une grande régularité, sans aucun déchet, avec des jeux de routine effectués facilement; je revois d’ailleurs la charnière (presque) « espagnole » charger une faible roulante et tourner un double jeu à une vitesse impressionnante.

Au sujet du groupe de l’équipe de France : cette expérience était très humaine, riche et intense; le staff était étoffé et l’effectif de joueurs important. C’était plaisant de me retrouver avec des joueurs que j’affronte le reste de l’année dans le championnat de France Elite.

Le clan des Montpelliérains : Thomas Meley, Andy Pitcher, Thomas Langloys

Bref, que des bons souvenirs, même si le match contre l’Afrique du Sud était plus qu’à notre portée : nous aurions dû gagner. D’ailleurs ce match était un peu fou : play ball à 19h, reporté à 21h15 pour cause de pluie. A 1h du matin, nous étions à égalité au terme des 9 manches mais une nouvelle averse, accompagnée d’une coupure d’électricité générale dans le stade (à cause de la foudre), met fin par « rain out » au match. Celui-ci devait reprendre le lendemain à 12h, donc dès 10h, retour au stade. Autant vous dire que la nuit fut courte, d’autant plus que de retour à l’hôtel, vers 2h du matin, on nous a demandé de faire impérativement nos valises et de vider nos chambres car il n’était pas prévu que nous restions une nuit de plus… Lors de la reprise du match à 12h, à nouveau la pluie, report à 14h, nous reprenons donc en extra-inning et il me semble que l’on a joué une manche ou deux puis on a perdu malgré des opportunités plus nombreuses que les Sud-Africains de l’emporter tout au long du match.

En tout cas, cette expérience restera gravée à jamais dans ma mémoire.  J’ai pu pratiquer un de mes sports favoris, dans les meilleures conditions qui puissent exister et je souhaite à nos jeunes Rabbits de vivre un jour de tels moments. »